Faire ses Biscuits pour Chien

jeudi 6 octobre 2016

Faire ses Biscuits pour Chien


Faire ses Biscuits pour Chien

Faire ses "friandises" pour chien soi-même offre de nombreux avantages, au-delà du fait même de faire plaisir à nos amis à quatre pattes :

- Elles sont très économiques,
- On en connaît précisément la composition,
(Celles proposées dans le commerce ont des ingrédients parfois "bizarres" dont des cendres !)
- Elles sont faciles à réaliser,
- Vous pourrez en varier le "parfum" et la taille en fonction des préférences et du gabarit de votre animal de compagnie,
- Vous pourrez envisager d'en modifier la consistance pour un chiot ou un chien âgé (en vous basant sur la recette de base).


La recette que je vous propose aujourd'hui vous permettra de réaliser tout un plateau à pâtisserie de friandises.
De quoi voir venir pendant quelques semaines !

Biscuits pour chiens :


Ingrédients :
- 2 tasses de farine
- 1 œuf
- 1 cuillère à soupe de "fond de veau" (ou autre parfum) en poudre
- une demi tasse d'eau

Réalisation :
1- Mélangez le fond et la farine,
2- Ajoutez l’œuf battu et l'eau
3- Mélangez (à la main ou au robot) jusqu'à obtenir une pâte.
4- Étalez la pâte au rouleau

Etalez la pâte au rouleau

5 - Découpez les formes de votre choix à l'emporte-pièce ou à l'aide d'un couteau.
6 - Déposez les friandises sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson

Déposez les friandises sur une plaque à pâtisserie

7 - Enfournez environ 30 minutes dans un four préchauffé à 180°C (350°F)
8 - Laissez refroidir hors de portée de vos animaux

Laissez refroidir hors de portée de vos animaux

9 - Après complet refroidissement, entreposez vos friandises dans une boite hermétique.

Précisions :
Cette pâte doit être très ferme. Au besoin, ajoutez de l'eau ou de la farine.
Étalez assez finement la pâte qui "gonflera" un peu à la cuisson.
Ces friandises sont dures et cassantes, idéales pour les chiens "adultes" ou de "grands" chiens.
Pour des friandises plus "souples" ajoutez de l'eau à la pâte, et un peu de levure, et faites cuire un temps plus court (20 minutes environ).
Si votre animal souffre d'une pathologie, demandez avis à votre vétérinaire.


Faites plaisir à votre animal

Quel bonheur de faire plaisir à son animal avec un produit fait maison !

Et vous ? Avez vous des animaux de compagnie ?

Faire sa Pate à Modeler

dimanche 2 octobre 2016

Faire sa Pate à Modeler


Faire sa Pate à Modeler

Qui n'a pas aimé jouer avec de la pâte à modeler étant enfant ? 
Qu'il s'agisse des premiers "boudins" ou "escargots" réalisés avec la pâte tachante (et si difficile à ramollir) que nous avions dans les écoles quand j'étais gamine, ou de la si souple "Play-Doh" qu'ont connus nos enfants, c'est toujours un plaisir !

Cette pâte, que nos petits adorent triturer pendant des heures, à l'inconvénient principal de ne pas être donnée : Environ 1,30 euro les 100 grammes en moyenne,  qu'il faut renouveler régulièrement !

Mais saviez-vous que la pâte Play-Doh et constituée (pour les ingrédients révélés par le fabriquant) principalement de farine, de sel et d'eau ?


Ces ingrédients étant présents dans nos cuisines, pourquoi ne pas la réaliser nous même ?
Elle ne durera peut-être pas plus longtemps (quoique), mais elle vous coûtera indéniablement moins cher !
Et vous pourrez même faire participer vos enfants à sa réalisation !

Allez ! C'est parti :
Escargot en pâte à Modeler maison

Pâte à Modeler maison :

Ingrédients :
- 1 tasse de farine
- 1/2 tasse de sel fin (le gros sel fond mal et il en reste toujours quelques traces
- 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude (au rayon sel en grande surface) ou de levure chimique
- 1 cuillère à soupe d'huile (tournesol ou colza par exemple)
- 1 tasse d'eau
- Quelques gouttes de colorant alimentaire (ou d'épices en poudre)
- Une casserole

Réalisation
1 - Versez la farine, le sel et le bicarbonate de soude dans votre casserole.
2 - Remuez pour bien les mélanger.
3 - Versez l'huile et mélanger à nouveau.
4 - Délayer petit à petit avec l'eau. (On obtient une pâte plus ou moins compacte)
5 - Mettez sur feu moyen et remuez jusqu'à obtenir une "boule" de pâte (en procédant un peu comme pour une pâte à choux). Attention cela va assez vite !
6 - Lorsque la boule est constituée, ôtez la pâte du feu.
7 - Laissez un peu refroidir (pour pouvoir la malaxer sans vous brûler)
8 - Divisez la boule en 2 ou 3 parts (ou plus, à votre convenance)
9 - Ajoutez les colorants alimentaires et malaxez jusqu'à ce que le colorant soit uniformément réparti (Je vous conseille d'utiliser des gants pour cette phase "salissante" !).
10 - Laissez refroidir et entreposez au réfrigérateur, dans une boite hermétique.

Précisions
- J'ai utilisé des épices pour colorer ma pâte : Du cacao non sucré pour la boule marron clair et du curcuma pour la boule jaune. La boule "blanc cassé" n'est pas colorée.
- La pâte ne colore plus les mains après avoir été colorée.
- J'ai obtenu 480 grammes de pâte avec cette recette (soit l'équivalent de près de 4 pots de pâte à modeler !)
- Cette pâte est "alimentaire"et non toxique : Si votre enfant en met à sa bouche, il risque  toutefois de la cracher : C'est très salé (j'ai fait l'essai !) Donnez-lui à boire pour ôter le goût.
- Si votre enfant est allergique au gluten essayez avec de la farine de riz (je n'ai pas testé personnellement.)
- Cette recette se conserve plusieurs semaines au réfrigérateur (grâce à la quantité de sel qu'elle contient) dans une boite hermétique.
- Si votre pâte, longtemps entreposée, se dessèche : Ajoutez un peu d'eau et malaxez-là.
- A l'inverse, si votre pâte devient trop humide : Ajoutez un peu de farine.
- On trouve des colorants alimentaires en grande surface au rayon des produits pour gâteaux.
- Vous pouvez utilisez des épices "douces" (évitez peut-être le curry !) ou du cacao, comme je l'ai fait.


Maintenant, à vous de jouer ! : Montrez-moi vos réalisations pleines de couleurs !.

Faire son propre Baume pour le Rhume

lundi 26 septembre 2016

Faire son propre Baume pour le Rhume


Faire son propre Baume pour le Rhume

Le "Vicks", tout le monde connait ! Lorsque j'étais gamine, ma grand-mère m'en frictionnait la poitrine dès que je commençais à m'enrhumer !

Mais ce petit pot bleu coûte quand même de 6 à 8 euros, environ, les 50 grammes ! (Sans compter qu'il est composé à 85% de vaseline, C'est à dire de gelée de pétrole !).

Alors, depuis quelques années, je fais mon propre baume à base d'huiles essentielles : Il est tout aussi efficace, moins cher, et plus "naturel" que l'original.
De plus, je peux en varier la composition comme bon me semble (et le renouveler à volonté !).

Pour le réaliser, j'ai volontairement choisi d'utiliser des ingrédients que l'on peut trouver facilement "partout" et qui sont peu coûteux. (Au départ, j'utilisais même uniquement de l'huile d'olive et des huiles essentielles. Mais j'avoue que c'était très "liquide" et pas très pratique à utiliser, même s'il était tout aussi efficace !)
Mais vous pouvez remplacez, l'huile d'olive par de l'huile de karité, par exemple, ou d'autres que vous avez l'habitude d'utiliser.

Le baume que je vous propose est "ferme". Il peut être stocké dans l'armoire à pharmacie. (Mais fond dans la main sans difficulté).
C'est une recette pour une petite quantité de produit (suffisante toutefois pour plusieurs rhumes) :
Parce que les huiles essentielles sont volatiles (et vont donc "s'envoler" au fil du temps.) 
Parce que nous allons mettre nos mains dedans (Alors à moins de se stériliser les mains avant chaque application et d'en prélever assez en une seule fois...) 
Inutile de stocker indéfiniment un produit qui se prépare en quelques minutes !.

Une quantité de baume suffisante pour plusieurs rhumes


Baume "Anti-rhume" à la cire d'abeille :


Il vous faudra :
- 1 cuillère à soupe de pastilles ou de pépites de cire d'abeille*.
- 3 cuillères à soupe d'huile de coco*.
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive*.
- 20 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus radié* (bronchite, rhino-pharyngites, rhinites, sinusites...)
- 15 gouttes d'huile essentielle de Menthe poivrée* (Rhinite, sinusites, otites...)
- 10 gouttes d'huile essentielle de Thym à Linalol* (Bronchite, pharyngite, toux...)
- Un petit pot en verre et son couvercle

Réalisation : 
- Faire fondre la cire d'abeille au bain marie.
- Ajouter l'huile de coco et bien mélanger pour homogénéiser.
- Lorsque tout est fondu, ôter le récipient du bain marie et ajouter l'huile d'olive.
- Mélanger à nouveau afin de bien unifier le mélange.
- Très rapidement, votre mélange va commencer à figer sur le bord : Ajoutez vos huiles essentielles.
- Mélanger rapidement (avant que cela ne fige trop) et verser dans votre pot.

Utilisation : 
En friction sur le torse et/ou dans le dos, 2 à 3 fois par jour.
(Si les symptômes persistent sans amélioration au delà de 3 jours, ou en cas d'apparition de fièvre : Consultez votre médecin !!.)

Précisions : 
Ce baume ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 7 ans, et chez la femme enceinte ou allaitante, en raison de la présence d'huile essentielle d'Eucalyptus radié, de Thym à linalol et de Menthe poivrée .
Il ne doit pas être utilisé chez la personne épileptique, ou âgée, en raison de la présence d'huile essentielle de menthe poivrée.
Pour un baume "adapté" demandez conseil à votre pharmacien sur le choix des huiles essentielles à utiliser en toute sécurité.


* Concernant les produits utilisés (et suite à une discussion très intéressante avec une amie) :
OUI, dans l'idéal, des produits "bio", "locaux", "non raffiné"... Sont à privilégier !
MAIS je pense, et ce n'est que mon avis, que l'on fait parfois en fonction de son budget, à défaut de mieux.
Et c'est pour moi essentiel : Il faut bien commencer quelque part ! Et nous n'avons pas toujours, tous, les moyens (moi y compris) d'utiliser, toujours, les "meilleurs" produits !
C'est pourquoi je propose, à chaque fois que cela est possible, la référence "la moins chère" en parallèle de celle "idéale" afin que tout le monde puisse faire ses choix en fonction de son budget.

En l’occurrence, pour les recettes proposées :
- Cire d'abeille (cera alba) :  De préférence bio, directement auprès d'un apiculteur, et jaune, non recolorée. Ou dans une biocoop (cycle commercial plus long).
A défaut : Blanche (donc "purifiée" artificiellement, mais moins chère).
- Huile de coco : De préférence bio et vierge, en biocoop ou en grande surface (mais le "bio" peut être relatif en hypermarché !).
A défaut : L'huile de coco "hydrogénée" (traitée en industrie pour être plus "solide). C'est celle que l'on trouve au rayon "margarine" et qui est utilisée pour les frites ! (Type "végétaline".) Vérifiez quand même qu'elle n'est pas mélangée à de l'huile de palme !
- Huile d'olive : De préférence de "première pression à froid" et bio.
A défaut : L'huile d'olive "premier prix" (essayez quand même de prendre une "premier pression à froid" (l'huile n'a pas été chauffée et a pu conserver ses propriétés).
- Huiles essentielles : De préférences Bio ! Attention : Même en pharmacie, elles ne sont pas toujours "bio" ! (Je l'ai appris à mes dépends !)

Flan Patissier Maison

dimanche 25 septembre 2016

Flan Patissier Maison


Flan Patissier Maison

Je vous propose aujourd'hui la recette du flan pâtissier maison "traditionnel", tel que le faisait ma grand-mère, "sans pâte autour*".
C'est un flan moelleux et fondant en bouche qui n'a rien à voir avec la tarte au flan "jaune canari", à l'aspect caoutchouteux et gélatineux, que l'on trouve trop souvent aujourd'hui chez nombre de mauvais boulangers et/ou pâtissiers (qui utilisent des préparations en sachets !), ou dans la grande distribution.

Cet entremet est le dessert favori de mon chéri. (Il en réclame sans cesse !) Et, chez nous, il s'invite volontiers à table lorsque l'on reçoit des amis ou de la famille.
N'ayant pas de pâte autour, il plaît généralement beaucoup aux enfants. (Et comme il est très facile à réaliser, et demande peu d'ingrédients, ce serait dommage de s'en priver !) 

Pour réaliser cette recette, il vous faudra :

- 1 litre de lait entier
- 100 grammes de sucre (1/2 tasse)
- 90 grammes de fécule de maïs (3/4 de tasse)
- 4 œufs entiers
- 1 gousse de vanille (ou 2 sachets de sucré vanillé ou 2 cuillères à café de vanille liquide : Selon ce que vous avez dans votre placard).
- Un moule à manquer de 22 à 26 cm (de préférence à fond amovible, ou en silicone, afin de démouler plus facilement votre flan, sans risque de le "casser") ou un cercle à pâtisserie.

Réalisation :
1 - Chemisez votre moule à manquer de papier sulfurisé (le fond et le tour de votre moule).
2 - Versez le sucre et la fécule dans un saladier et bien mélanger à l'aide d'un fouet.

Verser le sucre et la fécule dans un saladier
2 - Ajoutez 120 ml de lait (1/4 de tasse), prélevé sur votre litre de lait, et fouettez jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.
3 - Ajoutez les œufs battus en omelette et mélangez à nouveau vigoureusement. (Si vous avez opté pour des sachets de sucre vanillé ou de l'extrait, incorporez-les à votre mélange.)

Ajoutez les œufs battus en omelette
4 - Fendez votre gousse de vanille en deux et prélevez les graines. Mettez l'ensemble dans le lait.
5 - Portez le reste du lait à ébullition.
5 - Ôtez la gousse du lait bouillant.
6 - Petit à petit, en filet, ajoutez le lait au mélange en fouettant.
7 - Reversez la préparation dans la casserole et remettre à cuire jusqu'à épaississement, (environ 2 minutes) sans cesser de remuer.
8 - Verser la préparation dans votre moule chemisé.

versez la préparation dans un moule chemisé
9 - Enfournez dans un four préchauffé à 200 degrés et cuire durant 40 minutes.


10 - Laisser refroidir avant de démouler. Et entreposez au réfrigérateur.

Précisions
- En préparant le flan ainsi, vous évitez tous risques de grumeaux et de mélange non homogène, sous réserve de bien mélanger comme indiqué à chaque étape. (J'utilise un fouet).
- Le flan est légèrement tremblotant en sortant du four : C'est normal. Il finira de prendre en refroidissant.
- Il va légèrement "retomber" en refroidissant et créer ainsi ce léger rebord que l'on peut voir sur la première photo.
- Je vous conseille de le réaliser le matin pour le soir ou la veille pour le lendemain midi. Il aura ainsi eu tout le temps de refroidir et sera bien froid lorsque vous le servirez.
- A manger dans les 3 jours qui suivent sa réalisation (en raison de la présence d’œufs)

* Vous pouvez tout à fait ajouter une pâte et y verser votre flan. Généralement, dans ce cas, on utilise une pâte brisée.

Sirop de Menthe Maison

vendredi 23 septembre 2016

Sirop de Menthe Maison


Sirop de Menthe Maison

La saison de la menthe touche à sa fin !

Alors pour ne rien en perdre, et profiter de son parfum jusqu'à la saison prochaine, je vous propose la recette du sirop de menthe "maison".

Recette du Sirop de menthe du jardin : 

Ingrédients :
150 grammes de menthe poivrée (celle qui a un parfum de "menthe glaciale")
150 grammes de menthe ordinaire (celle que l'on utilise pour le thé et le taboulé)
1 kilo de sucre cristallisé ou en poudre (le sucre "premier prix" convient très bien) 
2 litres d'eau "pure" (faire décanter votre eau "du robinet" en la laissant reposer 1 à 2 heures "à l'air libre" dans un récipient ouvert.)

Réalisation : 
1 - Nettoyez les tiges de menthe sous l'eau pour ôter les saletés éventuelles et les insectes.
2 - Égouttez les branches et ôter les feuilles et jeter les feuilles abîmées (pour "effeuiller facilement votre menthe, "remontez" la tige du pied vers la pointe : Les feuilles viennent toutes seules !)
3 - Porter à ébullition l'eau dans laquelle vous aurez dissous le sucre.
4 - Ôter le mélange du feu et ajouter les feuilles. Tassez si nécessaire.
5 - Couvrir et laisser reposer 48h. (Mettre au réfrigérateur lorsque le mélange est froid).
6 - Filtrez ensuite votre macération pour ôter les feuilles.
7 - Faire cuire jusqu'à réduction (votre "eau sucrée parfumée" doit devenir un sirop : Elle doit donc réduire et "épaissir" : prendre la consistance d'un sirop)
8 - Mettez immédiatement en bouteille
9 - Fermez et retournez les bouteilles jusqu'à refroidissement (comme pour les confitures).

Utilisation : 1 volume de sirop pour 7 à 10 volumes d'eau (selon les goûts)

Bouteilles de sirop de menthe maison
Précisions : 
  • Stérilisez les bouteilles avant usage ! (pour cela il suffit de les immerger dans une casserole d'eau bouillante durant 5 minutes et de les déposer "tête en bas" sur un torchon propre.)
  • Non ouvert, ce sirop se conserve comme une confiture : 2 ans. (à minima)
  • Entreposez vos bouteilles dans un endroit frais, à l'abris de la lumière (comme vos confitures).
  • Conservez le sirop au réfrigérateur après ouverture.
  • Vous pouvez utiliser toutes les bouteilles avec un bouchon "à vis" (comme les bouteilles d'apéritif "anisé" par exemple.) 
  • Avec cette recette, vous obtiendrez environ 3 flacons de 750 millilitres.
  • Le sirop de menthe n'est pas vert ! Il est ambré, comme sur la photo. (Si vous tenez absolument à obtenir une couleur verte, ajoutez quelques gouttes de colorant alimentaire.)
Sirop de menthe sans colorant

Et vous ? Faites vous vos sirops vous-mêmes ? Quel est votre sirop préféré ?

Conserver ses Herbes Aromatiques et Medicinales

jeudi 22 septembre 2016

Conserver ses Herbes Aromatiques et Medicinales

Conserver ses Herbes Aromatiques et Medicinales

Si l'on a la chance de pouvoir récolter des plantes aromatiques ou médicinales (dans son jardin, celui d'un voisin, d'un parent, ou dans la nature*), il faut ensuite réussir à les conserver correctement, afin de garder intact leurs parfums et/ou leurs principes actifs.
C'est à cette condition que l'on pourra les utiliser tout au long de l'hiver ou jusqu'à la prochaine récolte.

La principale façon de les conserver et le séchage. Mais il m'est arrivé, lorsque je débutais, de ne pas savoir comment faire, et de me retrouver avec des plantes qui n'avaient plus de parfum ou même, à une occasion, de devoir jeter toute une récolte de sauge, mal entreposée, qui avait moisie !

Afin de vous évitez ces écueils, je vous propose un tour d'horizon des différentes méthodes :


Le séchage à plat :

C'est la méthode que l'on utilisera pour conserver les fleurs et les feuilles.

- Elles doivent être séchées à l'ombre (Contrairement aux idées répandues, il ne faut jamais faire sécher ses plantes au soleil ! : La lumière pourrait pourrait leurs ôter toute odeur et/ou couleur ),
- Posées à plat sur une clayette ou dans une cagette,
- Sur un torchon propre et sec (ou du papier assez fin, ou de l'essuie-tout), 
- En une seule couche et espacées les unes des autres.
- Il faudra penser à retourner fréquemment vos récoltes afin qu'elles ne moisissent pas.

Fleurs fraîches de Soucis Officinal

Il est également indispensable que l'endroit ou vous les ferez sécher soit correctement choisi afin que vos plantes sèchent assez rapidement : Pièce correctement aérée et peu humide. (Ne pas entreposer dans une cave sans ouverture ou dans la pièce ou vous séchez votre linge.)
Toutefois, la durée nécessaire au séchage sera variable d'une plante à l'autre, en fonction de sa taille, son épaisseur, et la quantité d'eau qu'elle contient naturellement. (Dans le doute, il faudra mieux laisser la plante un peu plus longtemps que de vouloir la mettre en pot trop vite : Elle pourrait moisir et contaminer tout le reste de votre récolte !)

Vos plantes seront sèches lorsqu'elles seront devenues friables ou cassantes.

Fleurs de Soucis officinal séchées
Vous pourrez sécher ainsi : 
- Les fleurs de soucis officinal (calendula),
- Les fleurs de camomille (qu'elle que soit la variété : Romaine, "grande", ou Allemande),
- Les bractées de tilleul
- Les fleurs, pétales, ou boutons floraux destinés aux infusions : Coquelicot, rose, violette, lavande...
- Les feuilles de mûrier, framboisier, bourrache, ortie...
Et toutes les feuilles qui se seraient détachées de leurs branches lors de la cueillette.


Sécher les plantes en les suspendant :

Cette méthode s'applique aux plantes que l'on cueille avec leurs tiges. Mais je vous la recommande particulièrement pour les plantes qui contiennent peu d'humidité, comme les "herbes de Provence" (thym, romarin, sarriette, marjolaine...), ainsi que la verveine citron ou la sauge, par exemple.

- Les plantes doivent être rassemblées en de petits bouquets, sans mélanger les différentes plantes,
- Chaque botte doit être liée par un élastique (En séchant, le diamètre des tiges diminue. Si vous utilisez de la ficelle, vos liens vont devenir trop lâches et vous risquer de perdre des tiges. Alors qu'en utilisant un élastique, il va se resserrer autour de la botte lorsque les tiges sécheront).
- Les bouquets doivent être suspendus têtes en bas, sans les superposer,
- Afin de les protéger de la poussière, il pourra être nécessaire de les couvrir d'un linge ou d'un papier (comme autour d'un bouquet de fleur par exemple).
- Comme pour le séchage à plat : Il ne faut pas les entreposer dans une pièce humide ou mal aérée.

Vos plantes seront sèches lorsque même la tige sera cassante. (Même si vous jetez la tige ensuite ! Sinon vos feuilles risquent de ne pas être suffisamment sèches, malgré les apparences).

Sécher le plantes en les suspendant

La déshydratation :

Cette méthode s'applique particulièrement pour les plantes ou parties de plantes contenant beaucoup d'humidité, comme les racines, le persil ou la menthe par exemple (ou si vous avez beaucoup d'humidité dans votre lieu de séchage.)
Elle est très efficace, mais elle est aussi "énergivore" : Que vous utilisiez un déshydrateur ou votre four, il faudra compter jusqu'à une 12 heures de traitement (suivant les plantes que vous ferez sécher), pour qu'elles soient parfaitement sèches !
Le coût dépendra de l'appareil utilisé, de sa puissance, et de son efficacité.

- La température ne devra pas être supérieure à 40 degrés Celsius (110° Fahrenheit) afin que vos plantes conservent leurs parfums.
- Il sera également nécessaire d'ôter les tiges et, de procéder comme pour le séchage à plat : Étaler sur une seule couche les herbes ou fleurs sans qu'elles se touchent. (Pour les racines, il faudra les couper en tranches afin qu'elles sèchent correctement.)
- Si vous utilisez un four, maintenez la porte entre-ouverte afin que l'humidité puisse s'échapper.
- Vérifiez régulièrement l'avancée du séchage afin de ne pas utiliser plus d'énergie que nécessaire.
- Il faudra laisser vos plantes "refroidir" avant de les entreposer.

Le stockage :

Une fois vos plantes sèches, (et refroidies si vous les avez déshydratées via un appareil), vous pourrez les entreposer dans des pots propres et parfaitement secs (j'ai une préférence pour le verre : facile d'entretien et recyclable), et les stocker de préférence à l'abri de la lumière (afin qu'elles conservent leur couleur).

- Ôtez les tiges et/ ou égrainez vos bouquets avant de les mettre en pots (la partie la plus fastidieuse si votre récolte est importante !).
- Manipulez avec précaution les parties de plantes que vous voulez garder entière (bractées de tilleul, feuilles de menthe...) afin de ne pas vous retrouver avec trop de miettes pour vos infusions !
- Émiettez les plantes que vous n'utiliserez pas entières (romarin, persil...) après avoir ôter les tiges. (Vous pourrez ainsi les utiliser directement lorsque vous cuisinerez.)
- Mixez les racines afin de les réduire en poudre (gingembre...).

Il ne vous restent plus qu'à faire ensuite de jolies étiquettes !

Faire de jolies étiquettes pour vos pots

Précisions :
En ce qui concerne le basilic, et même le persil, les résultats sont décevants quel que soit la méthode utilisée : Le parfum disparaît presque totalement !

Je vous recommande :
- La congélation pour le persil : Lavez les brins, séchez-les (autant que possible) avec un torchon propre, ôtez les branches et hachez les feuilles. Entreposez les ensuite au congélateur, dans un bocal en verre (type "confiture").
Il vous suffira de secouer le bocal et de prélever la quantité souhaitée lorsque vous cuisinerez !
- Pour le basilic, il est préférable de l'utiliser frais.
Mais si vous souhaitez en profiter toute l'année, transformez-le en Pesto et congelez vos préparations dans de petits pots en verre (type "terrine") que vous sortirez un peu avant de cuisiner (pour le décongeler, ôtez le couvercle et mettez le pot dans un bol ou saladier rempli d'eau tiède, vous pourrez ainsi le démouler facilement) et l'ajouterez directement à vos pâtes.

Et vous ? Quelles plantes récoltez-vous ?


* Au sujet de la cueillette "dans la nature" :
  • Ne ramassez pas de plantes que vous ne connaissez pas, ou n'identifiez pas avec certitude (Certaines plantes sauvages sont toxiques et peuvent facilement être confondues : Par exemple la Ciguë et la carotte sauvage, ou le muguet et le célèbre "ail des ours")
  • Ne ramassez pas de plantes aux abords de routes ou de friches industrielles (Il y a de fortes chances pour qu'elles soient couvertes de polluants divers !)
  • Si vous vivez dans une région ou l'échinococcose est très présente, ne ramassez pas de plantes sauvages qui pourraient avoir été potentiellement souillée (le lavage ou la congélation ne suffisent pas à éliminer le parasite totalement !)
  • Attention aux plantes protégées ! Certaines sont totalement interdites à la cueillette dans certaines régions, d'autres sur l'ensemble du territoire. Renseignez vous !

Faire son premier Pain Maison

mardi 20 septembre 2016

Faire son premier Pain Maison



Faire son premier Pain Maison

Faire son pain n'est pas aussi compliqué qu'il y parait : Avec un peu de pratique, vous serez en mesure de le faire "les yeux fermés" et pourrez alors vous autoriser toutes les variations possibles, en essayant d'autres farines ou en ajoutant des fruits secs par exemple !

Pour débuter, il n'est pas besoin de posséder une machine à pain, ni même de "robot pétrisseur" !
Un pain, à la base, c'est tout simple : De la farine, de l'eau, de la levure et du sel (et éventuellement un soupçon de sucre pour aider la levure à "s'activer"). Et c'est tout !

Mais, comme pour beaucoup d'autres choses, de nos jours, nous avons si bien pris l'habitude d'acheter notre pain, que nous en avons oublié la simplicité de sa confection !
Au point que sa fabrication nous semble souvent, désormais, empreinte de mystère.

Moi même, j'ai hésité à me lancer à l'époque ! Il faut dire qu'il y a un peu plus de 10 ans, les "réseaux sociaux" n'en étaient qu'à leurs balbutiements et il n'y avait pas de blogs ou de vidéos "Youtube" pour vous aider à y voir clair ! Alors, comme beaucoup, j'avais finalement franchi le pas... avec une machine à pain ! (au hasard d'une promotion.)

Elle m'a servi un temps, mais je n'étais pas satisfaite du rendu et de la cuisson (trous des axes de pétrissage, aspect "carré" du pain, une croûte trop fine (à mon goût) par rapport à la quantité de mie...) Je ne m'en servais finalement que pour pétrir, persuadée que cela était plus rapide et "mieux" que ce que je pourrai réussir à faire seule... Du coup,  je ne l'utilisais que rarement, et je continuais, en grande partie, à acheter mon pain !.

Mais, comme dirait la publicité, "ça, c'était avant !"

Aujourd'hui, (depuis que j'ai adopté cette recette en fait, il y a près de 4 ans) je n'achète plus du tout de pain ! J'en fais deux fois par semaine environ (tout les 3 ou 4 jours), car mon chéri est un gros mangeur de pain, et je congèle le surplus au besoin.
J'adore quand ma cuisine embaume le pain chaud et que mes pains "chantent" à la sortie du four !

Pain sortant du four

Je ne vais pas vous faire un exposé scientifique complexe vous parlant de taux d'hydratation ou de composition détaillée de la farine (si vous le souhaitez, vous trouverez sur le net ce genre d'information), je ne suis pas boulangère !
Mon pain est un pain "familial" : Bon, goûteux, qui se conserve bien, et qui plait à ma famille ! Et c'est bien tout ce qui m'importe !


La recette que je vais vous proposer vous permettra de réaliser deux pains (comme sur la photo) soit un total d'environ 1.2 kg à 1.5 kg de pain, pour un coût d'environ un euro !
Nettement moins cher qu'un kilo de pain, (même en hypermarché !) et sans additifs dans votre farine!

La recette du pain aux graines : 


Ingrédients :
800 grammes de farine*
700 grammes d'eau tiède 
2 cuillères à soupe de sucre
1 demi cube de levure fraîche
6 grammes de sel 
32 grammes de graines (20 grammes de sésame blond et 12 grammes de graines de lin brun)

Réalisation :
1- Émietter la levure dans une bassine et ajouter le sucre.
Emietter la levure dans une bassine

2 - Ajouter l'eau tiède et laisser reposer 5 minutes.
3 - Pendant ce temps peser la farine, le sel et les graines.
4 - Mélanger la levure avec une cuillère en bois, ou à la main, afin de vérifier qu'elle est dissoute.
5 - Ajouter la farine mélangée au sel, et les graines.

Ajouter la farine mélangée au sel, et les graines.

6 - Mélanger avec une cuillère en bois jusqu'à obtention d'une pâte souple.

Mélanger avec une cuillère en bois jusqu'à obtention d'une pâte souple.

7 - Rassembler la pâte et la saupoudrer de farine.

Rassembler la pâte et la saupoudrer de farine.

8 - Couvrir d'un linge et laisser lever à température ambiante (dans un endroit "chaud") durant 6 heures. (Hors des courants d'air et sans déplacer ou faire bouger le contenu ! Sinon votre pâte pourrait retomber.)
Au terme de ce temps, la pâte doit avoir presque triplé de volume.

Au terme de ce temps, la pâte doit avoir presque triplé de volume.

9 - Dégazer la pâte et la travailler en rabattant les bords sur le dessus, et en ajoutant autant de farine que nécessaire, jusqu'à obtention d'une masse qui ne colle plus aux parois de votre bassine et qui se tient.
10 - Bouler la pâte en deux pâtons.
11 - Les disposer sur des plaques de cuisson recouvertes de papier cuisson et farinées.
12 - Fariner le boules et effectuer des entailles sur le dessus, avec un couteau.

Fariner le boules et effectuer des entailles sur le dessus, avec un couteau.

13 - Mettre les boules à lever 15 à 30 minutes, durant le préchauffage du four (200° C)
14 - Faire cuire chaque miche durant 40 à 45 minutes environ (suivant votre four), en montant la température du four à 230° lors de la mise au four.
15 - Sortir le pain et le laisser refroidir sur une grille.

Précisions :
  • Pensez à mettre dans votre four un récipient rempli d'eau, dès le préchauffage. Il empêchera votre pain de devenir trop dur et aidera à la constitution de la croûte.
  • Suivant la température de votre pièce, la pression atmosphérique... votre pain, lors du mélange peu être plus ou moins "mou". De même, du coup, lorsqu'il aura levé. Ce n'est pas grave !  C'est pour cela qu'il faudra "plus ou moins" de farine lorsque vous "boulerez" votre pain.
  • Il faut juste "soupoudrer" la pâte de farine pour la travailler (autant de fois que nécessaire). Et non ajouter de la farine "en vrac" dans votre récipient. 
  • Attention à ne pas ajouter trop de farine ! Il faut attendre déjà que la pâte ait absorbé ce que vous venez d'ajouter !
  • On peut mettre plus de graines, (selon les goûts) et varier le contenu du mélange (graines de tournesol, de courge...) (Inspirez-vous de ce que vous avez pu voir chez votre boulanger par exemple).
  • Résistez à l'envie de couper votre miche dès la sortie du four ! Il faut laisser votre pain refroidir au préalable (au moins un peu), afin qu'une partie de l'humidité de la mie soit absorbée par le pain. (sinon la croûte va vite sécher !)
  • Si vous décidez de faire des pains plus petits, pensez à diminuer le temps de cuisson.
  • Votre pain doit "sonner creux" à la sortie du four.
  • Attention à ne pas "taper" votre plaque en la mettant dans le four : Vous feriez retomber votre pâte !)

Pour conserver votre pain entamé, je vous conseille de le garder dans un torchon, (Moi j'en mets deux). Et si vous souhaitez le congeler, coupez-le en portion au préalable : Il sera plus facile ainsi de ne décongeler que la quantité nécessaire.

Bon appétit !


*Je vous recommande la farine "T55" qui correspond à la farine "premier prix" dans n'importe quel magasin. Pour ceux qui font leurs achats en biocoop, vous pouvez prendre de la "T65" si il n'y a pas de "T55" disponible.